La préservation de l'environnement
Les déchets non recyclables non dangereux sont traités sur une Installations de stockages dédiée. Cette installation vise à prévenir tout impact environnemental sur le court et le long terme.
Les déchets entrants font l’objet d’une procédure d’acceptation en amont, afin de vérifier leur conformité par rapport aux prescriptions imposées par un Arrêté Préfectoral. Les apports sont vérifiés et enregistrés au niveau du pont-bascule. Un contrôle de non-radioactivité est réalisé de manière systématique. Les déchets non conformes font l’objet d’une procédure de refus et de renvoi au producteur.
Depuis la reprise de l'exploitation du site de La Bistade par Opale Environnement, nous avons développé des techniques et des savoirs-faires qui sont propres au groupe Séché Environnement.

Centre de stockage de déchets non dangereux
Un centre de stockage de déchets non dangereux est une installation permettant de traiter les déchets ultimes, c’est-à-dire non recyclables, produits :
- Par les ménages (déchets ménagers, refus de tri des collectes sélectives, encombrants déchetterie …)
- Par les collectivités (déchets de voirie, déchets assimilés aux ordures ménagères …)
- Et les entreprises, commerces…. (refus de tri des déchets des activités économiques).
Ces déchets, produisent naturellement des effluents appelés lixiviats et biogaz qui, s’ils ne sont pas collectés, peuvent impacter l’environnement (eaux souterraines et air).
Un centre de stockage a pour objectif de confiner ces déchets et de collecter les effluents. Aménagé sur un sol naturellement imperméable, il est subdivisé en casiers dont l’étanchéité est renforcée. Les casiers sont conçus et réalisés sous assurance qualité, selon des contraintes réglementaires, renforcées par Opale Environnement.
Comment ça marche ?
Une première barrière d’étanchéité naturelle, dite passive, est composée d’argile compactée à 10-9 m/s, sur 1 mètre d’épaisseur. Ce matériau naturellement imperméable est importé sur le site. L’argile est disposée sur le fond et les côtés des casiers.
Une deuxième barrière d’étanchéité, dite active, isole le déchet et permet de collecter les lixiviats. Elle est composée d'une géomembrane protégée par des géo synthétiques.
Le complexe d’étanchéité intègre aussi un réseau de drainage afin de réaliser une surveillance sur le long terme : un drain a été implanté sous les casiers étanches, sur l'ensemble du linéaire, de manière à pouvoir analyser les eaux naturellement présentent dans le sol, sous les casiers.
Le biogaz est récupéré au moyen d’un réseau composé de puits verticaux, de drains et de collecteurs. Ce réseau est déployé et mis en dépression dès le début de l’exploitation, évitant ainsi les émissions diffuses de biogaz dans l’atmosphère. Il est ensuite envoyé vers les outils de production d'énergie.
Comment se passe l’exploitation ?
Opale Environnement a fait le choix depuis la création du site de travailler sur de petites surfaces d’exploitation (de l’ordre de 1500 m²).
Travailler sur une zone réduite permet de mieux maitriser certains aspects environnementaux :
- Olfactifs (peu de déchets au contact de l’air)
- Visuels (oiseaux, envols, rongeurs …)
Cela permet par ailleurs de recouvrir rapidement le massif de déchets et d’engager les démarches de réhabilitation de manière progressive.
Les casiers sont exploités en mode bioréacteur.
Un compacteur (de 45 tonnes) met en place et stabilise le déchet.
Le compactage permet de chasser l’air contenu dans les déchets, action nécessaire pour le développement des bactéries méthanogènes. Ces bactéries vont dégrader la matière organique contenue dans les déchets et permettent la production de biogaz.
Pour accélérer la dégradation biologique, le concentrat (issu du traitement des lixiviats) est réinjecté au cœur du massif de déchets.
Et en fin d’exploitation ?
En fin d’exploitation les casiers font l’objet d’une démarche de réhabilitation. Une couverture finale composée d’une couche de matériaux argileux (sur 60 cm), d’un réseau drainant (pour collecter les eaux pluviales) et d’une couche de terre végétale est mise en place.
L'exploitant définit les mesures de réhabilitation (semis, plantations …) et permettre ainsi à la biodiversité de recoloniser les zones réaménagées.
Et après ?
L’évolution des casiers fait l’objet de contrôles et suivis environnementaux.
Des travaux peuvent être réalisés sur les réseaux afin de garantir leur parfaite efficacité sur la durée.
Cette surveillance est assurée pendant toute la durée d’exploitation mais aussi pendant une période minimale réglementaire de trente ans après la fermeture du site.
Cette gestion s’inscrit dans une démarche globale de progrès, validée par des certifications (Santé, Sécurité, Environnement